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Free-floating, achat ou location d’un vélo : que choisir ?

Photo d'un cycliste circulant sur une piste cyclable.

30 octobre 2020

Quels sont les avantages du free-floating ? 

Le free-floating est une forme de mobilité partagée qui consiste à laisser à disposition du public un véhicule (vélo, trottinette, scooter voire même voiture) sans que celui-ci ne soit rattaché à une station ou une borne. Ces véhicules sont disponibles en location à partir d’une application téléchargée et moyennant une facturation en fonction de l’usage, et donc le plus souvent à la minute. À la fin de votre utilisation, vous stoppez votre 2 roues dans un lieu autorisé, vous stoppez votre course sur l’application et pouvez continuer votre chemin sans inquiétude. 

Les VFF facilitent la complémentarité avec les autres modes, notamment avec les transports en commun. En effet, ils attirent aussi bien les usagers des transports en commun cherchant un trajet plus fluide, « sans couture », avec la possibilité du porte-à-porte, et rapide, que les piétons qui souhaitent gagner sur leur temps de parcours. En effet, plus d’un quart des sondés (27 %) ont réalisé un déplacement intermodal (cumulant au moins deux modes de transport) lors de leur dernier trajet avec un VFF (pour 73 % d’entre eux, le mode combiné était les transports en commun). 

Cependant, le plus gros obstacle à l’emprunt reste la disponibilité des vélos. En effet, 63 % des utilisateurs ont déclaré qu’ils leur arrivent « parfois » ou « souvent » de marcher plus longtemps qu’ils ne le souhaiteraient pour accéder à un vélo. De même, 70 % des usagers ont déjà été confrontés au problème d’une absence de vélo à proximité ou d’un vélo inutilisable car détérioré à leur arrivée. 

Combien ça coûte ? 

Côté prix, les tarifs des nouveaux entrants sont uniformes. Et ils ne se montrent pas forcément plus intéressants que ceux proposés par leurs rivaux exploitant des vélos avec bornes. Ainsi, pour une utilisation régulière à l’année – 1 h 30 par jour, 5 jours par semaine et 46 semaines dans l’année  –, Vélib revient à 259 euros par an avec l’abonnement actuel à 29 euros (37,20 euros au 1er janvier prochain, soit 267,20 euros), contre 345 euros pour son concurrent sans borne Gobee.bike.

Mieux vaut acheter ou louer son vélo ? 

L’achat d’un vélo est une dépense importante. En fonction du modèle et pour une utilisation régulière, les prix peuvent facilement grimper au-delà de 800€ TTC pour un vélo mécanique et au delà de 2 000€ TTC pour un vélo électrique. Même si les paiements en plusieurs fois sont de plus en plus répandus, il est important de savoir qu’un vélo coûte plus que son prix d’achat. 

En effet, si l’achat d’un vélo est à priori l’option au meilleur coût pour avoir son vélo personnel, il ne faut pas oublier les dépenses annexes : les accessoires (casque, antivol, sacoche…), l’assurance, les révisions, les pièces d’usure etc. 

Contrairement aux locations, le principal avantage avec l’achat, c’est de ne pas payer de frais de financement. Dans certaines régions ou municipalités, qui cherchent à favoriser les mobilités durables, vous pouvez bénéficier d’aide à l’achat allant jusqu’à 200€ et sous certaines conditions. 

À l’inverse, l’inconvénient est bien de devoir débourser toutes les sommes en une fois. 

Outre l’aspect dépense, il faut avoir conscience que le vol reste un risque majeur si vous n’avez pas d’endroit ou stocker votre vélo. Le vélo connaît un fort succès depuis quelques années et encore plus en cette période, mais sa pratique reste freinée par l’absence de solutions de stationnement sécurisé. Depuis le début de l’année, une hausse de 62 % des larcins a été enregistrée par rapport à l’an dernier.

C’est pourquoi la start-up 12.5 a mis en place des stationnements sécurisés en parkings souterrains afin de répondre au mieux, aux besoins d’utilisateurs de plus en plus nombreux. En effet, 12.5 propose à ses usagers de ne louer que la portion nécessaire à son deux-roues sur une place de voiture vacante. Un gain financier non négligeable accompagné d’un service sur-mesure et clé en main pour pouvoir vous garer en toute sécurité, au plus près de chez vous. 

En comparaison, la location de vélo peut sembler plus onéreuse : le prix de la location peut paraître plus élevé que le prix de l’achat alors que le vélo ne vous appartient pas vraiment. Alors quels sont les avantages à louer son vélo et comment comparer les offres de location ? 

Pour louer un vélo en ville, il y a :

  • les loueurs privés ;
  • les services offerts par la ville, comme le Vélib à Paris, moyennant une carte d’abonnement payante.

Les loueurs ou les villes proposent des tarifs :

  • à la demi-journée ;
  • à la journée ;
  • à la semaine ;
  • le weekend/jours fériés ;
  • au mois.

Avant de comparer les prix aussi rapidement, il faut analyser le forfait proposé lors de la location de vélo : qu’est-ce qui est compris dans le package ? Si vous devez payer l’assurance et l’entretien vous-même, la location est-elle réellement avantageuse ?

Suite à cela, il faut envisager les dépenses sur le long terme : au bout de 3 ans, qu’est-ce qui vous coûtera le plus cher ? 

Enfin, il faut regarder s’il est possible de racheter son vélo à la fin du contrat de location.

Le fléau du vandalisme sur les vélos de location 

En effet, il ne faut pas sous-estimer le nombre de vélos en libre-service qui sont vandalisés chaque année, à Paris et dans d’autres agglomérations de France. En lançant ce service, la mairie de Paris et l’opérateur JCDecaux avaient complètement sous-estimé le vandalisme, qui a battu des records encore en 2019 avec des milliers de Vélib et autres marques retrouvées cassés, brûlés, noyés…

De plus, si les vélos se retrouvent au milieu du trottoir, et autres endroits incongrus gênant le passage, cela s’expliquerait par la négligence et le manque de savoir-vivre de ceux qui les empruntent. Cette raison expliquerait également le taux de vandalisme enregistré ces dernières années, causé par des citadins qui en ont ras le bol. Comme quoi, les incivilités de chacun entraînent celles des autres. La question de la pérennité du libre-service et du free-floating est à débattre si les choses ne changent pas. 

Véligo, Velyvelo, BO Biclou : La location longue durée (LLD), on en pense quoi ? 

Tout comme pour l’automobile, le leasing de vélo est très apprécié des salariés pour être une aide face aux sommes non négligeables à engager lorsqu’ils veulent passer au vélo. En effet, les prix varient de 2 000 € TTC et plus pour un vélo électrique entrée de gamme et autour de 800 € TTC et plus pour un vélo musculaire. On comprend donc mieux pourquoi ce principe en vogue séduit autant les entreprises et leurs salariés.

Moyennant un forfait, mensuel ou annuel, on vous fournit un vélo, dont vous êtes le locataire. A vous de le stocker et de vous assurer qu’il soit sécurisé lorsque vous le laissez dans la rue (l’antivol est souvent fourni). Certains modèles plus cher ou très demandés (vélo électrique, pliant, cargo…) seront parfois limités dans le temps de location, afin d’assurer un roulement auprès des usagers. Dans un premier temps, ce type de service permet de gommer la problématique du budget. Les tarifs pratiqués sont en règle générale incitatifs. Les prix peuvent bien sûr varier, selon la participation de la municipalité (si c’est un service public) et bien sûr du type de vélos loués.

La question du stockage et de la sécurité est cependant de votre ressort… il est peut-être temps de vous lancer à nos côtés ? 🙂 

Retrouvez plus d’informations sur la solution de stationnement proposée par 12.5 pour les entreprises de free-floating : en cliquant ici

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