Le vrai faux de la sécurité à vélo

Un article de l’IFSTTAR publié en 2014 montre que le risque pour un cycliste d’être tué, sur la base du temps passé à se déplacer ou sur le nombre de déplacements effectués, est seulement 1,5 fois supérieur au risque encouru par l’automobiliste ou le piéton.
Si l’on s’intéresse à la distance parcourue, le risque d’être tué pour le piéton est deux fois plus élevé que pour le cycliste.
En France, le nombre de victimes cyclistes a baissé de 30% entre 2000 et 2005, à comparer à une baisse de 15% pour l’ensemble des modes (vélo, voiture, moto, poids lourd), et ce alors que la pratique du vélo est en hausse dans la majorité des villes. Les progrès sont particulièrement nets dans les villes où le nombre de cyclistes a augmenté rapidement : « en 2007 à Lyon, où les Vélov ont littéralement fait «exploser» la pratique du vélo (+80% en 2 ans), le risque d’accident rapporté au nombre de déplacements à vélo est 1,7 fois plus faible qu’avant 2004 !


Faux ! Si aucun panneau n’indique cette autorisation à l’entrée de la rue c’est qu’il y a des raisons, en particulier, qu’elle n’est pas encore aménagée par la commune.
Vrai ! Pas de voiture en vue, on est tenté de passer les vitesses et d’appuyer fort sur ses jambes sur cette autoroute
à deux-roues. Et pourtant… « Les piétons restent toujours prioritaires, même dans les zones de rencontres,
voies piétonnes et vélorues »

La principale menace en ville reste l’angle mort des poids lourds, bus, cars, et des véhicules utilitaires » (IFSTTAR, 2015).
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