1. Rouler à vélo rend plus heureux !
L’étude d’Oliver Smith, doctorant à Portland (2012), a prouvé que les usagers de la bicyclette sont les « commuters » les plus heureux ! Faire usage d’un mode de déplacement actif favorise le bien-être. À un feu rouge, lorsque deux automobilistes s’adressent la parole, c’est rarement pour échanger des amabilités. En revanche à vélo, il est de coutume de faire usage des temps d’attente pour échanger quelques mots de courtoisie. Et si vous empruntez très régulièrement le même trajet, il est fort probable que vous tissiez des liens avec d’autres cyclistes partageant les mêmes horaires que vous : des amis de vélotaf, en somme. Le vélo pour remplacer les réseaux sociaux voire les applis de rencontre ? Et pourquoi pas !


2. Aller plus vite en ville que n’importe quel autre usager
On vous en a déjà parlé ici : le vélo est le mode de déplacement le plus rapide en ville ! Si l’affirmation peut à priori vous surprendre, elle se vérifie pourtant. Selon l’Ademe, un cycliste roule en moyenne à 15 km/h en ville alors qu’une voiture plafonne à 14 km/h. La différence est particulièrement sensible aux heures de grande affluence où le vélo prend définitivement une longueur d’avance.

3. Veiller à votre santé
S’il n’est plus à prouver que la pratique d’un exercice régulier favorise la libération d’endorphines, l’hormone du plaisir, et que les pratiquants réguliers d’une activité physique identifient de nombreux bienfaits au quotidien (meilleure forme, sommeil réparateur, renforcement du système immunitaire), à long terme les études scientifiques démontrent aussi qu’un exercice quotidien régulier allonge l’espérance de vie.
Pléthore d’études listent le nombre important d’effets positifs du vélo dans la prévention des risques de maladies cardiovasculaires, de surpoids, de diabète et même de certains cancers.
Bonne nouvelle, ces bienfaits sont identiques au vélo électrique !

4. Agir pour la planète
Les voitures particulières seraient à l’origine de de 15,7% des gaz à effet de serre émis sur le territoire national et pollueraient plus que tous les autres modes de transport réunis.
C’est la conclusion du rapport Secten, publié en 2019 par le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa).
Si vous cherchiez encore comment lutter contre le réchauffement climatique : on a trouvé !

5. Faire des économies
Pas de carburant nécessaire à l’usage, un coût d’achat moins onéreux qu’une voiture, une solution de parking sécurisé peu coûteuse avec l’offre 12P5, une assurance moins chère que celle d’une voiture : la liste des avantages économiques est longue !
A noter aussi que depuis 2015, l’Etat a mis en place l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV), qui permet de soutenir les utilisateurs de vélo.

6. Être au contact de la nature
Cheveux au vent, à vélo, on vit pleinement chaque saison et le passage de l’une à l’autre. On adapte son équipement à la météo, se débarrassant des doudounes oversize au profit des robes légères l’été venu. On est plus attentif aux autres et à son environnement : on remarque les premiers bourgeons, on respire les parfums du printemps, on entend les oiseaux…

7. Prendre du temps pour soi
Tous les vélotafeurs vous le diront : pédaler, c’est la possibilité d’avoir un temps pour réfléchir en début et/ou en fin de journée, mais aussi pour se concentrer ou se détendre après une journée intense. Une étude de l’université de Copenhague, au Danemark a aussi démontré que le vélo (comme la marche à pied) améliore la concentration chez les enfants.
Faire un exercice physique avant une période de travail augmente donc la capacité de concentration, ce qui se vérifie jusqu’à 4 heures plus tard.

8. Participer au développement des infrastructures cyclables
Les infrastructures pour cyclistes se sont développées activement ces dernières années, ça ne vous aura pas échappé. Certaines villes sont mieux loties que d’autres (voir le baromètres des villes cyclables), mais globalement la crise sanitaire et la prise de conscience des politiques ont eu un effet considérable sur la part modale de la bicyclette dans les villes qui connaît une augmentation significative.
Les actions de la FUB ont largement contribué à l’aboutissement de la création d’un Plan Vélo National, qui redonne du baume au cœur aux cyclistes français. Espérons qu’il nous permettra de rattraper le retard de la France en la matière.


9. Éviter les accidents et vivre longtemps
L’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière démontrait, dans le bilan 2016, que le vélo est nettement moins accidentogène que la voiture ou les deux-roues motorisés (5% contre 16% pour les piétons, 21% pour les cyclos et motos et 51% pour la voiture !). Et si on entend souvent les non-initiés jurer de la dangerosité du vélo en ville, cet argument reste infondé : la plupart des accidents mortels avec des cyclistes se produisent à la campagne, et non en milieu urbain, où la vitesse est réduite.

10. Se sentir libre !
Citadin ou rural, riche ou pauvre, jeune ou âgé, le vélo permet à tous d’être autonome, de ne dépendre de personne pour se déplacer. A vélo, chacun peut se rendre où il souhaite, quand il veut, de jour comme de nuit. On associe régulièrement le terme de « liberté » au vélo et c’est fondé !
Dès le plus jeune âge, c’est un moyen d’être plus rapide ; pour les adolescents, il représente les débuts de l’autonomie. C’est aussi pour cette raison que de plus en plus d’associations développent des programmes de vélo-école pour (re)mettre en selle des personnes qui ont besoin de reprendre confiance en elles avant de repartir dans la vie !


11. Apaiser les villes
La présence des piétons et des vélos favorise un climat plus serein dans une ville, c’est indiscutable ! En ce sens, de nombreuses communes ont créé des zones de circulation apaisées (limitation à 30 km/h, zones de rencontres et de partage de l’espace entre les différents usagers.)

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